“Il était clair dès le départ qu’il allait s’agir d’une étape nerveuse”, expliquait le vainqueur. “Lors de la bagarre des éventails, je n’avais jamais eu le sentiment de pouvoir me glisser dans le premier groupe. J’ai vraiment dû sprinter pour en faire partie. Je n’ai aucune idée de comment j’ai réussi, mais j’ai finalement été le dernier à pouvoir accrocher le premier peloton”.
“Je savais alors que je devais jouer le jeu et m’assurer d’être à la bonne place dans les moments cruciaux. J’ai vraiment roulé sur base de mon Wahoo (ndlr: gps) pour ne pas me faire surprendre. Gianni (ndlr: Vermeersch) était l’homme parfait pour réagir à toutes les tentatives d’attaque. Il était même encore en colère sur moi de ne pas être avec lui, mais tout s’est finalement bien passé”.
Merlier a donc achevé le travail au sprint. “Je suis bien sorti du virage dans le dernier kilomètre. Il fallait ensuite attendre le bon moment pour lancer mon sprint”.