« C’était une journée parfaite », souriait Bissegger depuis le siège de vainqueur à Lelystad. « Le parcours était fait pour moi. En raison du fort vent de côté et de face, il fallait appuyer sur les pédales dans la première partie. C’était presque impossible de rouler à plus de 50 km/h, il fallait juste pousser à fond. »
Au premier pointage intermédiaire, Bissegger est le seul coureur à être passé à plus de 50 de moyenne et a ensuite creusé l’écart dans la seconde partie. « Dans cette seconde partie, c’était vraiment profiter et souffrir en même temps. Avec le vent dans le dos, nous avons atteint des vitesses supérieures à 60 km/h. Je ne m’attendais pas à ce que la différence soit si grande à l’arrivée. Je m’étonne moi-même. Mon capteur de puissance ne fonctionnait plus, j’étais donc un peu dans l’inconnu. »
Le fait que Bissegger aurait pu, aurait dû manquer le Benelux Tour rend le succès du Suisse encore plus beau. « J’ai encore été percuté par une voiture vendredi à l’entraînement. J’ai même du passer un scanner à l’hôpital, mais je n’ai heureusement eu qu’un poignet douloureux. Cela joue quand même un peu sur le vélo, mais je suis content d’avoir pu décrocher la victoire malgré cette blessure. »