Van der Hoorn s’est élancé de Essen ce matin avec un plan dans un coin de la tête. “J’avais déjà songé hier à une tactique en vue d’une échappée”, a confié le Néerlandais. “Lors du faux plat en côte à 800 mètres de la ligne, je devais attaquer et tenir jusqu’à l’arrivée. Battistella avait vu clair dans mon jeu, j’ai donc dû miser sur le sprint. Normalement, je ne suis pas assez véloce, mais aujourd’hui ça a tout de même réussi”.
Songer à un plan est une chose, le mettre en pratique en est une autre. Malgré le boulot des équipes de sprinters, l’échappée est arrivé à son terme. “Au début, j’avais déjà dû sprinté pour accrocher la bonne échappée. Ca m’a coûté pas mal d’énergie, mais ça a produit ses effets. Je pense que Arjen Livyns va mal dormir.”
“Si on regarde les noms devant, on savait que ça pouvait aller loin. Surtout avec une locomotive comme Durbridge. Tactiquement, on l’a joué parfaitement. Au début, on assuré un solide tempo, mais en assurant chacun notre part de boulot, chacun a réussi à s’économiser. A 40 kilomètres de la ligne, on a appuyé sur la pédale de gaz. Sur ces routes étroites, la finale était très difficile à contrôler pour le peloton.” .